Le discours politique de ceux qui veulent défendre leur place au sein des classes dominantes ou au sein des classes dEtats. On se cramponne sur des modèles de pensées qui sont déjà archaïques. Alors que cest la refonte totale des structures banquières et un système socialisé du crédit qui doit être envisagé.
Privatisation des profits et socialisations des pertes :
Milliards dépensés pour sauver les établissements financiers. Surtout si lon regarde le taux de distributions des profits sous forme de dividendes. 30 à 40 % des profits sont distribués sous forme de dividendes aux actionnaires alors que les banques savent quelles vont devoir se recapitaliser, elles auraient peut-être mieux fait de conserver et daugmenter leur fond propre, puisquils sont alimentés à la fois par des émissions dactions et par la mise en réserve des profits réalisé.
Les banques sont trop grosses par rapport à la taille des pays, en France les actifs bancaires font deux fois la taille du PIB français. Dans banques il y a un passif, le dépôt de la clientèle et le refinancement, les emprunts sur les marchés financiers. Les crises de liquidités que lon connait actuellement sont dus à ce que certaines banques nont pas beaucoup de dépôts de la clientèle et finance lessentiel de leur activité par des emprunts sur les marchés, ces derniers ne leur font plus confiance et elles ont du mal à se refinancer. Crises de liquidité qui peuvent déboucher sur des crises de solvabilité, c'est-à-dire des risques de faillite. Les coupables se sont les Etats qui ont laissé les intérêts privés prendre le pouvoir, les régulateurs ont été captés par les intérêts privés, les superviseurs nont aucun pouvoir. Les solutions : augmenter les fonds propres des banques, réduire la taille des banques, scinder en deux les banques en fonctions de leurs activités, la gestion des moyens de paiement distribuent des crédits aux ménages et aux entreprises, séparer les activités des marché de la gestion des moyens de paiement. Séparer les banques de dépôts des banques dinvestissement.
Des sauvetages bancaires, on peut dire deux choses non contradictoires : la première est quils étaient une nécessité impérieuse, même vitale. Et la deuxième est que cependant, ils ont été des scandales sans nom. On a sauvé les banques sans la moindre contrepartie, sans même un petit commencement dune réglementation de lactivité financière ou de transformation des structures bancaires.
Risque systémique leffondrement financière total de toutes les banques cahot social dune telle ampleur. Les intérêts matériels sont intimement liés à la structure bancaire. Les banques sont les dépositaires de faite, de deux bien publics vitaux pour une société marchande : les encaisses monétaire de la population, les dépôts et les épargne (ce fond de garantit fonctionne pas si toutes les banques seffondrent). Et le deuxième bien public vital est lintégrité du système des paiements, cest le faite que les banques sont les teneurs de compte, quelles les débitent, quelles les créditent cest la gestion des moyens de paiement. Cest une prise dotage cosmique, le corps social doit se poser la question fondamentale de savoir sil continu de tolérer que ces biens publiques vitaux soient remis à des intérêts privés et spécialement à des intérêts privés aussi mal éclairé que ceux de la finance quand elle mouillée jusquau coup dans les marchés de capitaux. Et si on ne répond pas non, cette obligation de venir à la rescousse des banques, se reposera éternellement. Il faut envisager la nationalisation intégrale et définitive du secteur bancaire. Première objection : le statut public des banques névite pas le sinistre. Deuxième objection : le droit sacré de la propriété privée des actionnaires, mais si la valeur est tombée au-dessous de zéro, il nexiste plus. Troisième objection : ny a-t-il pas un problème du faite, que par le truchement dun pôle public unifié du crédit du crédit, à quoi conduit par construction lEtat soit celui-là seul qui est la haute main sur le robinet de la liquidité monétaire, le crédit. Dans un premier temps la nationalisation, et ensuite, muter à terme vers un système socialisé du crédit, qui restaure un double principe de localité et dautonomie décisionnelle, avec des entités qui ne seront ni des sociétés privés par actions, ni des établissements publiques, mais qui relèverait dun tiers statut, suis generis, encore à inventer dans lequel on déploierait aussi loin que possible un principe coopératif, un véritable principe mutualiste, dans lequel toutes les parties prenantes seraient associées à la décision de crédit : les patrons, les syndicats, les salariées, les associations de consommateur, les associations environnementalistes, des professionnelles du risques de crédit, des représentant des autorités Etatiques et monétaire. Qui rendrait la finance à ce quelle concerne au premier chef ? Une communalisation du crédit, puisquil est vrai que les conditions générales à léconomie sont un bien commun et que en tant que tel ils doivent être restituées au commun.