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LA MONDIALISATION


La mondialisation n'est pas un mouvement naturel : accélération de transferts de capitaux, de transferts de produits et d’idées ; et lenteur des Etats, et des territorialités. La réponse à la mondialisation médiatique, et aux nouvelles technologies de l’information, sont des revendications identitaires ; on se voit et se compare, on se fait peur.

Les problèmes qu’engendre la mondialisation ne peuvent pas être résolus par les "démocraties", car elles sont pilotées par des oligarchies ploutocratiques qui pour des raisons électorales, ne raisonnent que sur du court terme ; comme le font les oligarchies financières internationales. Et qu’on ne nous parle pas de moraliser le capitalisme ; dans la comptabilité du capitalisme, la moralité n’a jamais occupé une colonne. La masse salariale n’est qu’une variable d’ajustement pour les dividendes des actionnaires. Le capitalisme joue sur deux ambiguïtés : la première est la confusion entre la liberté et le libéralisme économique, et la deuxième est la citoyenneté mondiale et la mondialisation économique.

C’est un scandale que dans les entreprises, l’ensemble de ceux qui créent les richesses, n’ait aucun droit de regard et de pouvoir dans la gestion des entreprises. C’est d’un archaïsme inouï, quand on pense que l’on passe la plus grande partie de son temps au travaille, assujetti aux choix de petits dictateurs. Nous avons des moyens gigantesques qui ne peuvent plus être gérer par une mince partie de la population. Il nous faut réintroduire la démocratie au cœur même de la question sociale, elle doit être la colonne vertébrale de toute transformation sociale. La prise de conscience écologique nous fait prendre conscience que nous approchons trop vite des limites irréversibles et que nous devons réinterpréter les finalités de la transformation sociale.

Posted on 02. déc, 2014 by LedK