Comment préparer une AG : ATTENTION : le nombre de personnes présentes à la 1ère AG dépend du nombre de personnes que vous aurez rappelé et donc de votre nombre de pétitions avec n° de tel. En gros si vous rappelez efficacement 1500 personnes vous aurez 150 personnes à l'AG donc pas de précipitation une AG se prépare ! De même si vous avez plusieurs facs, n hésitez pas à centrer sur une seule pour après étendre le mouvement !
Comment organiser une assemblée générale : Les différents éléments d'une AG : - la tribune - l'ordre du jour - l'assemblée en elle-même. C'est éléments ont une importance différente en fonction des autres forces présentes. Ils varieront donc en fonction (gauchistes veulent être ou non à la tribune, autres mobilisation qui se font en parallèles)
- la tribune : Il faut donc absolument que l'UNEF y soit représentée et même majoritaire si possible.
Le président de séance : le mieux c est que ce soit la personne de l'UNEF. Il est fondamental que cette personne sache s'imposer, qu'elle est un sens ” politique ” de la situation, qu'elle sache où elle veut arriver à la fin de l'AG, qu'elle connaisse parfaitement la tête de toutes les autres forces, qu'elle soit assez intelligente pour gérer une liste d inscrits. (Limiter dès le début le temps d'intervention pour tous et intercaler un mec UNEF et autres forces mais sans que cela soit visible)
Pour aider, le camarade qui tient la présidence, faire intervenir les camarades pour que l'UNEF ou des proches UNEF interviennent dans notre sens, aller parler aux gauchistes ou droitiers pour les occuper et minimiser leur prise de parole, gérer tout événement perturbateur puisque celui qui est à la tribune ne peut pas le faire.
Il faut aussi un camarade qui soit en charge spécifiquement de faire passer une feuille de présence pour récupérer les coordonnées. Il ne doit pas quitter la feuille des yeux et la récupérer obligatoirement à la fin. Ces contacts sont la chose la plus précieuse de l'AG.
- l'assemblée générale : Attention, les gauchistes vont vouloir voter la grève le plus tôt possible. Lorsqu'on vote la grève il faut pour voir l organiser, donc il faut que l'AG soit massive. On ne vote pas la grève à 50 ni même à 300. Une prochaine fiche arrivera sur la gestion de la grève.
Conseils pratiques pour organiser des commissions et des AG massives : Dans l idéal la commission presse ne doit pas exister et c'est l'UNEF qui doit gérer cela mais si insistance bien mettre un mec de l'UNEF dans cette commission. Surtout ne jamais donner le fichier presse de l'UNEF à qui que ce soit, seul le président ou le responsable presse doit l avoir.
- Commission Action : Elle propose au comité de mobilisation des actions (manifestations, occupations, évènements artistiques) qui seront ensuite votées par l'AG, et les organise. Cette commission s'occupe donc de plusieurs groupes de travail : - Confection de banderoles, pancartes - Commission chants / slogans - Service d'ordre et parcours des manifs. C'est la commission dans laquelle s'investissent le plus les gauchiste : il faut donc la blinder pour ne pas se retrouver avec des occupations toutes les 3 secondes.
- Caisse de mobilisation : Composée si possible d un militant de l'UNEF et d'un étudiant lambda (ce qui empêche que l'on accuse l'UNEF de quoi que ce soit), elle s'occupe de récupérer de l'argent pour la grève, et d'autoriser les dépenses. Elle rend des comptes au comité de mobilisation.
Quelques conseils pratiques supplémentaires
- Si il y a d autres forces, l'UNEF se met à disposition du mouvement et des étudiants quand elle estime que les revendications sont aussi les siennes. Pas la peine d'apparaître en tant qu UNEF absolument (autocollants), les étudiants savent que vous êtes à l'UNEF. Par contre les militants de l'UNEF doivent être toujours présents, faire des propositions.
- Les AG doivent débattre du CPE et pas de toutes les réformes gouvernementales ou du bonheur sur la terre, il faut axer nos interventions sur ce qui touche les étudiants.
- Il faut donc voter des appels courts uniquement sur le CPE. S'il y a d'autres revendications, il faut les voter à part. L'argument pour ne jamais élargir les mots d'ordre c'est de rester sur le plus petit dénominateur commun qui fait l'unité de tous : le retrait du CPE.
- Si certains s'amusent à taper sur l'UNEF, il faut en appeler à l'unité pour le retrait du CPE.